Fin d'année

 

Je voulais t'écrire comme toutes ces années,

Des mots d'amour doucement empaquetés.

Avec un ruban de baisers pressants.

Un peu libérés de la frustration de l'absent.

 

Parce qu'avant je savais que malgré les mensonges,

Et tous les non-dits qui rongent.

Je savais que tu avais besoin de moi,

Et ça, quoi qu'il en soit.

 

Et peu importe que personne ne puisse comprendre,

Et que nombreux sur toi peuvent se méprendre.

Parce que tu es aussi ça,

Mais, il y a autre chose, juste là..

 

Entre mes lignes et dans tes yeux,

Il y a quelque chose de précieux.

Je ne sais pas si tu pourras ressentir, si un jour,

Tu lis ces mots, sans même penser que ton âme en est les contours.

 

Qu'à cet instant précis mes yeux se fondent aux tiens,

Et que sur ta joue se glisse ma main.

Parce que tu connais ce regard,

Qui te laisse entrevoir mes égards.

 

C'est sûrement pathétique d'écrire comme si,

A tes yeux, pouvaient encore avoir de l'importance mes écrits.

Mais, finalement peu importe car je ne suis pas anonyme,

Et mes mots sont un cadeau en rimes.

 

Puis, je me suis dis peux importe,

Rien ne m'oblige à faire comme toi, à me comporter de la sorte..

Parce que dans l'hyppothèse où je sache réellement qui tu es,

Alors, ton âme et ton coeur en auront besoin je le sais...

 

Et si je me suis trompée depuis toujours,

Alors, tu feras comme si il n'existait pas ses contours.

Ceux de nos mots et de nos souffles,

Ceux que la vérité d'amour éclabousse.